Vous envisagez de financer l’achat ou la construction de votre maison par un crédit immobilier ? Comme il s’agit d’un projet de grande envergure, les banques posent souvent certaines conditions avant d’octroyer le prêt. Découvrez dans cet article quelques conseils pour assurer l’aboutissement de votre demande.
L’apport personnel de l’emprunteur
Pour accorder un prêt immobilier, les banques exigent au moins 10 % d’apport personnel. Ce dernier constitue une preuve pour l’organisme prêteur que vous êtes en mesure de gérer vos finances personnelles et de constituer une épargne. Cet apport sert également à payer les frais supplémentaires comme les frais de dossier, les frais de notaire, les frais de garantie, etc. La probabilité pour un emprunteur disposant d’un apport d’obtenir un prêt est donc plus importante que celui qui n’en a pas.
Dans certains cas, il est possible d’obtenir un prêt sans injection de liquidités. En d’autres termes, il est possible de diminuer cet apport de façon significative. Pour ce faire, fournissez par exemple à la banque les documents qui prouvent que vous disposez d’une épargne solide, mais que vous ne souhaitez pas l’utiliser comme apport personnel au prêt. C’est également le cas avec un investisseur qui souhaite faire l’acquisition d’un bien immobilier locatif pour pouvoir diminuer sa base imposable.
La situation financière de l’emprunteur
La situation financière de l’emprunteur fait partie des principaux paramètres du dossier de prêt sur lequel la banque va se pencher. Aussi, elle cherchera à se renseigner sur vos revenus d’activités.
L’organisme prêteur favorisera davantage les salariés travaillant en CDI, gage d’une situation professionnelle stable. Il tient également compte de l’ancienneté de l’emprunteur dans l’entreprise pour laquelle il travaille. Les professions libérales ont également leur chance à condition de pouvoir présenter les derniers bilans comptables de leurs activités.
Par ailleurs, la façon avec laquelle vous gérer votre budget sera aussi étudiée de près. Vous devriez alors fournir vos derniers relevés bancaires pour voir si vous êtes enclin aux achats impulsifs, si vous faites des jeux d’argent, si vous êtes régulièrement à découvert, etc.
Pour optimiser vos chances d’avoir un crédit immobilier, réalisez des versements automatiques sur un livret quelques mois avant de déposer votre demande. Vous pouvez aussi commencer à épargner régulièrement des sommes fixes.
Le taux d’endettement et le reste à vivre
La banque s’intéressera aussi à votre capacité d’endettement qui ne doit pas excéder 35 % (assouplissement accordé par le HCSF ou Haut conseil de stabilité financière depuis décembre 2020). En d’autres termes, vos charges fixes ne doivent pas excéder le tiers de vos revenus mensuels. Sont compris dans ces charges le montant de vos loyers, les mensualités de vos prêts en cours, vos assurances et vos impôts.
Une fois que vous avez déduit ses charges de vos revenus mensuels, vous obtenez le « reste à vivre ». Ce dernier doit être suffisant pour couvrir vos besoins essentiels comme l’habillement, la nourriture, le transport ainsi que les loisirs sans vous exposer aux risques d’incident de paiement.
Il est important de souligner que même si la capacité d’endettement est de 35 %, mais que votre reste à vivre est insuffisant, la banque peut vous refuser le prêt.
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